SIBYLLINE ET BUROKRATZ LE VAMPIRE
SIBYLLINE ET LE CHAPEAU MAGIQUE
SIBYLLINE ET LE KULGUDE
Ces albums, qui font suite à l’excellent Elixir le magnifique, montrent une nouvelle évolution chez Macherot, tant au niveau du dessin que des scénarii. Le dessin se fait plus haché et se durcit jusqu'à devenir presque agressif. C’est un peu la même chose au niveau des histoires qui deviennent de plus en plus cruelles ; ce qui n’était pas forcément nouveau. Ce qui l’est moins en revanche c’est cette prédominance de ce climat fantastique qui, au contraire de celui du Petit Cirque, est particulièrement angoissant. Les raisons de ces changements chez Macherot, très certainement liées à sa maladie, importent peu. Ce qui importe en revanche, c’est que ces changements ont dérouté les lecteurs et la critique. Et sur ce point, il faut bien reconnaître que ce n’est pas ce que Macherot a fait de mieux. Reste que ce nouvel univers possède une certaine cohérence et que c’est tout à l’honneur de Macherot que d’avoir chercher à évoluer.