Sur ce point, j’ai vraiment eu de la chance et ce, à deux reprises. La première chance a été d’apprendre que Raymond Macherot était toujours vivant et qu’il habitait finalement pas très loin de chez moi. La seconde a été de ne pas avoir été déçu par cette rencontre comme cela arrive parfois avec les gens pour lesquels on éprouve une grande admiration. Cela n’a pas été le cas avec Raymond Macherot et sa femme Josette, qui, je dois dire, m’ont très bien reçu. Si notre première rencontre s’est faite d’une manière assez formelle (Raymond Macherot et son épouse ont dû penser avoir la visite d’un énième journaliste et leurs réponses à mes questions étaient quelque peu convenues), la deuxième entrevue se déroula en quelque sorte à la bonne franquette sous la forme d’une conversation pour le moins débridée. Cela ne m’a pas empêché de glaner aux détours de la conversation quelque précieuse information sur mon auteur préféré. Ceci explique que je n’ai pu retranscrire de manière littérale les termes de notre conversation, contrairement à la première fois où j’ai soigneusement tout réécrit les jours qui ont suivi. Vous trouverez ces notes ci-dessous suivies d’une seconde partie avec les informations recueillies lors de ma deuxième entrevue.
