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SIBYLLINE ET ELIXIR LE MAGNIFIQUE

Après l’intermède Deliège, Macherot reprend en main le scénario et élabore une de ses meilleures histoires. Le dessin retrouve son meilleur niveau et les méchants toute leur place. C’en est fini des gentils renards et le goupil des premières pages n’a rien à envier à ceux du Bosquet Hanté. Le rat Anathème ayant été mis hors jeu, Macherot lui trouve un remplacement encore plus machiavélique en la personne d’Elixir. Injustices, sombres complots et rebondissements émaillent cette histoire particulièrement prenante. On pourrait se croire revenu des années en arrière, aux temps glorieux des débuts de Chlorophylle ou de Sibylline, s’il n’y avait eu l’apparition quelque peu incongrue d’un martien (qui trouvera d’ailleurs une explication logique que l’on ne dévoilera pas ici). Même le cynisme de Macherot est à son meilleur niveau. On savourera en particulier cette réplique d’une fille à son père qui se désole de ne plus pouvoir lui fournir de dot : " Voyons père ! il me reste ma beauté ! ". Un must de Macherot ! Les autres histoires qui figurent en fin d’album sont de la période de la dépression, c’est-à-dire sans aucun intérêt.

 
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